samedi 16 juin 2007

Humour de condamnés

Tiré du livre de Stéphane Bourgoin: LE NOUVEL ALMANACH DU CRIME & DES FAITS DIVERS
Le 25 juin 1959, quelques heures avant de terminer sur la chaise électrique, Charles Starkweather, un meurtrier récidiviste de 19 ans, répond à la demande du Lion’s Club local qui lui propose de faire don de ses yeux à une banque d’organes. " Non, rien à faire. Personne n’a jamais rien fait pour moi. Alors pourquoi je devrais faire quoi que ce soit pour quelqu’un d’autre ? "

Bien au contraire, John W. Deerin, qui meurt devant un peloton d’exécution en Utah en 1938, fait don de son corps à l’Université d’Utah. "Au moins, j’aurais la chance de faire de bonnes études."

Robert White, en 1930, alors qu’il est condamné à la chambre à gaz de l’état du Nevada, est prié d’exprimer ses dernières volontés : il demande, mais n’obtient pas… un masque à gaz.

Pour Albert Fish (cannibale, sadomasochiste, etc…), son exécution sera, selon lui, " l’ultime frisson ". Et il ne sera pas déçu. Vers 11h du soir, le 16 janvier 1936, Fish s’installe sur la chaise électrique. Il aide les gardiens à fixer les électrodes sur ses jambes rasées. A 11h09, le courant est enclenché. La première décharge ne fonctionne pas. Un journaliste new-yorkais, présent sur les lieux, raconte que des nuages de fumées entourent la tête de Fish : les 27 aiguilles métalliques que le pervers s’est enfoncées dans le corps depuis des années ont causées un léger court-circuit. La seconde décharge est la bonne.
Albert Fish