samedi 1 novembre 2008

Peter Kürten, le "vampire de Düsseldorf" (suite 4)

Le 14 mai 1930 vit le début d'une série d'événements qui aboutirent l'arrestation de Kürten. En effet, il avait proposé à une jeune femme au chômage, Maria Budlick, un endroit où aller, et l'avait emmenée dans son appartement, dans l'espoir d'avoir des relations sexuelles avec elle. Lorsqu'elle refusa, il accepta de lui trouver un autre endroit, mais, sur le chemin de la gare, il l'attira dans la forêt voisine et la viola, avant de la laisser poursuivre son chemin.
Initialement honteuse, elle n'avait pas l'intention d'aller voir la police. Mais une lettre qu'elle avait écrite à un ami à propos de l'attaque, et destinée à son information seulement, n'avait pas abouti à la bonne adresse. Le bénéficiaire appela la police qui trouva Budlick et la persuada de porter plainte. Elle se souvenait clairement de l'appartement de Kürten et s'y rendit avec la police le 21 Mai 1930. Kürten l'aperçut et prit la fuite.
Tout au long de son règne de terreur Kürten maintint un fort attachement à son épouse. Sachant qu'il serait pris pour le viol de Maria Budlick, maintenant que la police connaissait son identité, il élabora un plan afin d'assurer sa sécurité financière après son arrestation . Il lui avoua être le «vampire de Düsseldorf», lui détaillant l'ensemble des meurtres et des attaques. Il insista sur le fait qu'elle se verrait verser une forte récompense en le livrant aux autorités. Le 24 Mai 1930, Frau Kürten, réticente, donna rendez-vous à la police près d'une église locale où Kürten se rendit sans violence.